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« L'Homme de la Rue »

Collectif

Type
Scénario
Sujet
Un FilmL'Homme de la rue
Mots Clés
Frank Capra, scénario, Gary Cooper, Barbara Stanwyck
Année d'édition
2017
Editeur
L'Avant-Scène Cinéma
Collection
Revue
n°639/640
Langue
français
Taille d'un livre de poche 11x18cmTaille relative de ce livreTaille d'un grand livre (29x22cm)
Taille du livre
Format
Broché • 130 pages • 20,00 €
16 x 25 cm
ISBN
978-2-84725-133-3
Appréciation
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Extrait :
Extrait de "Le souffle et le micro : économie de la parole dans L’Homme de la rue" par Charlotte Garson :

"Inutile de remonter à la carrière de gagman du muet de Frank Capra pour remarquer que L’Homme de la rue s’ouvre sur deux volets dépourvus de dialogues. Comme la brillante séquence de montage qui résume la visite éberluée d’un jeune sénateur à Washington dans Monsieur Smith au Sénat (1939), le film de 1941 raccorde en accolade des stockshots de foules diverses, travailleurs, soldats, écoliers à la récréation, bébés dans une maternité. Ramener à son état natif une foule potentiellement dangereuse, partir du populisme le plus cynique pour en entendre avec des oreilles neuves les principes de base, l’entreprise est donc lancée dès le prologue. Pourtant, c’est un adolescent aux allures de page qui, dans la première « vraie » séquence du film, sort du bureau du directeur du journal The Bulletin, devenu après son rachat par D.B. Norton The New Bulletin. Sans un mot, d’un sifflement, le garçon pointe du doigt certains employés et leur désigne leur licenciement d’un geste de guillotineur. Aucune parole n’a été prononcée, le bruit de bouche suffit, aucun des hommes ne proteste. La violence de cette gestuelle est pourtant ce qui déclenche le torrent d’idées d’Ann Mitchell (Barbara Stanwyck) pour éviter son renvoi. Il ne s’agit pas seulement de bagout pour négocier une prime mais de quelque chose de plus brutal, en réponse aux méthodes patronales et au terme de « feu d’artifice » employé par le rédacteur en chef quant aux articles qu’il doit désormais publier. Glissant d’une métaphore à l’autre, il parle même de textes « marteaux-piqueurs ». La furie pianoteuse de Mitchell à sa machine à écrire (« Il veut des feux d’artifices, hein ? ») relève le défi, et c’est dans cette énergie sensationnaliste qu’elle trouve un second souffle."

Voir le site internet de l'éditeur L'Avant-Scène Cinéma

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