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« Jack Nicholson »

de Patrick McGilligan

Type
Biographies
Sujet
ActeurJack Nicholson
Mots Clés
Jack Nicholson, acteur
Année d'édition
2010
Editeur
Nouveau Monde
Collection
Biographies
Langue
français
Taille d'un livre de poche 11x18cmTaille relative de ce livreTaille d'un grand livre (29x22cm)
Taille du livre
Format
Broché • 623 pages • 24,40 €
14 x 22,5 cm
Egalement disponible en format eBook.
ISBN
978-2-84736-502-3
Appréciation
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Description de l'ouvrage :
Aucune vedette de films américains n'a démontré autant de talent et de charisme que Jack Nicholson. Patient masochiste dans La Petite Boutique des horreurs (1960), le comédien fait ses débuts dans l'écurie de films à petits budgets de Roger Corman. Il s'impose comme la star du nouvel Hollywood des années 1970 dans Easy Rider (1969), et remporte un Oscar quelques années plus tard grâce au film de Milos Forman, Vol au-dessus d'un nid de coucou (1976). Il est aujourd'hui une des icônes les plus populaires du cinéma américain, aux performances inoubliables chez Kubrick (Shirting), Polanski (Chinatown), Sean Penn (Crossing Guard) ou Scorsese (Les Infiltrés). Patrick McGilligan capture avec justesse la vie privée, publique et cinématographique de Jack Nicholson dans toute sa complexité et ses contradictions. Il livre un portrait sensible de l'homme, de l'artiste, d'un hédoniste élevé dans un cocon de timidité... Après des recherches minutieuses et plus de 200 entretiens, il raconte cinquante ans d'une carrière exceptionnelle, un caractère pour le moins difficile et aussi une vie privée chaotique parsemée de fêtes légendaires. Il révèle le grand «secret de famille» de Jack Nicholson, qui fut élevé par sa grand-mère en croyant qu'elle était sa mère. De fait, il n'apprit que très tard la véritable identité de celle qui se faisait passer... pour sa soeur ! Une situation perturbante qui peut expliquer ses liaisons multiples et parfois simultanées, ses divers excès et ses réticences face à la paternité. Son succès croissant, les choix de ses rôles et sa recherche permanente de légitimité font de lui une des étoiles les plus intrigantes d'Hollywood. Reconnu comme un des plus grands biographes du cinéma américain, Patrick McGilligan a notamment publié Clint Eastwood. Une légende (Nouveau Monde éditions, 2008).

Biographie de l'auteur :
Reconnu comme un des plus grands biographes du cinéma américain, Patrick McGilligan a notamment publié Clint Eastwood. Une légende (Nouveau Monde éditions, 2008).

Extrait :
Extrait du prologue

Le cercle mouvant

Juillet 1968

Un soir de septembre 1967, dans un hôtel de Toronto, l'acteur Peter Fonda essayait de se détendre. La journée avait été longue et éreintante, remplie d'interviews pour la promotion de son nouveau film, intitulé The Trip. Écrit par un homme dont peu de gens avaient entendu parler à l'époque, Jack Nicholson, The Trip était un hymne fervent aux drogues psychédéliques, qui, d'après Fonda, avait des moments d'authenticité, mais avait été desservi par des décisions de script et de montage imposées par un réalisateur résolument carré - et ne pensant qu'au box-office -, Roger Corman.
Fonda était ennuyé de devoir passer du temps à faire la promotion d'une chose avec laquelle il n'était pas à 100 % d'accord. L'acteur but de la bière, ou peut-être du scotch avec du soda. Puis il prit quelques somnifères, ou peut-être fuma-t-il un joint. Il existe plusieurs versions de l'histoire, et de toute façon les souvenirs ne sont pas toujours très fiables.
Le regard méditatif de Fonda s'attarda sur une photographie que quelqu'un avait laissée dans sa chambre pour qu'il la dédicace. Elle représentait Fonda et un autre acteur, Bruce Dern, assis sur leurs Harley Davidson - un cliché tiré de l'un des films qui avaient fait du «fils de» qu'était Fonda une star du cinéma à petit budget fabuleusement prospère.
Fonda eut un déclic. Tout à coup, il eut la vision d'un film sur des motards dealers, «un western moderne, deux solitaires traversant le pays à cheval sur leur monture ; des hommes qui avaient fait un grand coup et voulaient se retirer dans leur utopie», d'après l'une des biographies de Fonda. Les motards seraient «des héros blessés, en quête de quelque chose», faisant écho à certains rôles que son père, Henry Fonda, avait joués dans des westerns classiques.
Fonda prit sa guitare et se mit à jouer quelques mesures de Fat Angel de Donovan, chanson dont les paroles parlaient d'un homme mystérieux qui apportait le bonheur dans une pipe et qui conduisait une moto argentée. La musique de Donovan l'inspirait. Le film devrait avoir une bande originale rock and roll dernier cri dans ce goût-là, se dit Fonda.
Tendu, Fonda appela son collègue et ami Dennis Hopper, qui se trouvait en Californie, et le réveilla pour lui faire part de cette idée. Hopper était également dans The Trip, où il jouait le petit rôle d'un dealer. Corman avait encore quelques scènes à réaliser quand il avait été appelé pour le tournage d'un autre film. Il avait donc confié à Hopper la caméra et les techniciens, et l'avait envoyé, avec Fonda, dans le désert californien pour capturer quelques images christiques symboliques destinées au montage des scènes de LSD. Cette expérience avait attisé chez Fonda et Hopper l'envie de passer de l'autre côté de la caméra, non pas pour faire une nouvelle satire à la Corman, mais un film auquel ils croiraient.

Voir le site internet de l'éditeur Nouveau Monde

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