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« Histoires du cinéma X »

Par celles et ceux qui l'ont conçu, produit, interprété ou commenté

de Jacques Zimmer

Type
Récits
Sujet
GenreErotique
Mots Clés
cinéma pornographique, érotisme
Année d'édition
2011
Editeur
Nouveau Monde
Collection
Cinéma Luxe
Langue
français
Taille d'un livre de poche 11x18cmTaille relative de ce livreTaille d'un grand livre (29x22cm)
Taille du livre
Format
Broché • 448 pages • 23,40 €
14 x 22 cm
ISBN
978-2-84736-613-6
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Description de l'ouvrage :
Le «X» français est une industrie considérable et un fait de société, une production torrentielle charriant le pire et le meilleur... Ce genre, né avec le cinématographe, s'est d'abord appelé «clandestin», «marginal», ou «de bordel» pendant près de cinquante ans... Il connaît dans les années 1970 un «âge d'or» éclatant avant qu'il soit économiquement étranglé par la loi. Désormais absent des salles de cinéma, il prospère par la vidéo, retrouve le contact public sur des chaînes thématiques, se recycle enfin sur Internet. Spécialiste du genre, l'auteur esquisse ici l'envers du décor à partir d'entretiens le plus souvent inédits avec des grands témoins emblématiques : des actrices et des acteurs (Marilyn Jess, Brigitte Lahaie, Éva, HPG), des réalisateurs (Michel Barny, José Bénazéraf, Ovidie), des producteurs (Francis Mischkind, Marc Dorcel), le chef opérateur François About, le programmateur «X» de Canal+ Henri Gigoux, le chercheur Frédéric Tachou et quelques invités surprises tenant à l'anonymat ou aujourd'hui disparus. Car l'univers du X est constitué de secrets de fabrication et d'étonnants procédés d'exploitation flirtant avec l'illicite, de mystères, de légendes et parfois de révélations : même reconnu, il a conservé quelques habitudes héritées de son sulfureux passé clandestin. Pseudonymes, tournages occultes, défis du bizarre et de la transgression, personnalités insolites, démêlés parfois burlesques avec la censure, dessous financiers, scandales, «affaires», condamnations : le genre charrie beaucoup de faits troublants et quelques mythes qu'il convenait d'éclairer après enquête scrupuleuse. Critique de cinéma, ancien rédacteur en chef de La Revue du cinéma et de La Saison cinématographique, Jacques Zimmer est l'auteur de nombreux ouvrages dont Le cinéma érotique (J'ai lu, 2001) et Piccoli, grandeur nature (Nouveau Monde éditions, 2008). Il a publié Sade et le cinéma en 2010, à La Musardine.

Biographie de l'auteur :
Critique de cinéma, ancien rédacteur en chef de La Revue du Cinéma et de la Saison cinématographique, Jacques Zimmer est l'auteur de nombreux ouvrages dont Le cinéma érotique (J'ai lu, 2001) et Piccoli, grandeur nature (Nouveau Monde Editions, 2008). Il a publié Sade et le cinéma en 2010, à la Musardine.

Extrait :
États-Unis : «Un film 8 mm, un snuff movie, est retrouvé dans le coffre d'un milliardaire récemment décédé. Qui l'a commandité ? Qui l'a filmé ?»
Telle est l'accroche d'une fiction (8 mm, 1998), signée Joël Schumacher et interprétée par Nicolas Cage et Joachin Phoenix.
France (années 1980) : un chevalier d'industrie provincial, notable respecté et potentat local, meurt pendant son sommeil. Ses héritiers découvrent, habilement dissimulés dans un arrière-fond de sa très riche bibliothèque, un projecteur 16 mm et une collection de courts métrages pornographiques. Ils hésitent à les détruire et, finalement, les confient aux Archives du film de Bois d'Arcy. Ces bandes vont alimenter les faibles stocks éventuellement mis à la disposition des chercheurs.
Lesquels constateront que ces films n'ont, pour la plupart, ni producteur ni auteur, ni interprètes, ni date. Et souvent pas de titre.
Ces deux anecdotes (l'une fictionnelle, l'autre authentique) illustrent les difficultés à classer, répertorier, étudier tout un pan de production cinématographique par nature clandestine et d'entrée parasitée par des à-peu-près ou obscurcie par l'absence quasi totale de tout renseignement fiable.
Selon le principe de l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours..., une donnée quelque part affirmée, voire simplement supposée par un amateur, devient un fait acquis indéfiniment repris par tous.
Ainsi naissent les légendes qui entourent et magnifient les territoires étranges des interdits majeurs.
Jean-Claude Carrière : «La pornographie est ce que nous préférons ne pas voir et ne pas entendre [...] Ce que des esprits sévères ont associé à la grossièreté, au libidineux, à l'indécence, au lubrique, à l'ordurier, au stupre...»
C'est ce double interdit de l'individu et de la société qui justifie sans doute que le cinéma, premier art industriel de l'image, ait nié contre toute évidence s'être d'entrée préoccupé des mystères du sexe alors que tout y disposait. Les premières censures n'apparaissent qu'en 1907, et comment imaginer que les pionniers, disposant de caméras à la fois tireuses et projecteurs, développant eux-mêmes leurs pellicules «dans le pot de chambre de l'hôtel» comme le rappela l'un d'eux, n'aient pas enregistré - parmi des centaines d'autres sujets - les premières images interdites, ce que Bardèche qualifia d'«embryon de perversité sexuelle tout à fait réjouissant de naïveté» ?
Après quoi nous entrons dans l'inconnu et l'hypothétique : si les Américains nous contestent (à juste raison d'ailleurs) la paternité du cinématographe, la France, malgré sa réputation dans le domaine de l'érotisme, fut sans doute précédée par l'Argentine (des studios spécialisés et une amorce d'industrie dès 1904) et très certainement par les États-Unis d'où proviennent les premiers incunables préservés.
Mais la patrie des artistes maudits et scandaleux ne va pas tarder à combler son retard...

Voir le site internet de l'éditeur Nouveau Monde

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