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« Baroque cinématographique »

Essai sur le cinéma de Raoul Ruiz

de Richard Bégin

Type
Essais
Sujet
RéalisateurRaoul Ruiz
Mots Clés
Raoul Ruiz, réalisateur, Chili
Année d'édition
2009
Editeur
Presses universitaires de Vincennes
Collection
Esthétiques hors cadre
Langue
français
Taille d'un livre de poche 11x18cmTaille relative de ce livreTaille d'un grand livre (29x22cm)
Taille du livre
Format
Broché • 144 pages • 20,00 €
14 x 22 cm
ISBN
978-2-84292-235-1
Appréciation
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Description de l'ouvrage :
Le cinéma de Raoul Ruiz est souvent qualifié de baroque sans que soit expliqué en quoi consiste le «baroque cinématographique». Récits labyrinthiques, décors en trompe-l'oeil, personnages excentriques, les films de Raoul Ruiz abondent en thèmes et figures dites baroques. On y découvre aussi un processus spéculaire et ludique spécifiquement cinématographique. L'analyse est ainsi entraînée au-delà de la simple recension générique. Des Trois Couronnes du matelot à Trois Vies et une seule mort en passant par Généalogies d'un crime, elle met au jour les symptômes d'une expressivité baroque transhistorique et intermédiatique susceptible de s'incarner dans un langage conscient de ses propres possibilités et des limites inhérentes à la cohérence narrative. Ce faisant, elle participe à une étude esthétique de la sensibilité baroque. Richard Bégin est professeur invité en études cinématographiques à l'Université Laval (Québec). Ses recherches portent sur les images de violence, de catastrophe et d'horreur dans le cinéma contemporain. Il a co-dirigé un numéro de la revue CiNéMAS consacré au film d'horreur, ainsi qu'un numéro de la revue d'études sémiotiques Protée consacré à l'imaginaire des ruines.

Extrait :
Extrait de l'introduction générale

«[...] et pourtant, tout l'art de Ruiz consiste à produire, au-delà de cette cohésion fictionnelle, l'un des univers les plus déstabilisés que l'on puisse imaginer [...].»
Guy Scarpetta

Raoul Ruiz, cinéaste de l'étrange et de la déstabilisation : étrange par le drame merveilleux qu'inspire à ses nombreux personnages un univers en perpétuelle métamorphose; déstabilisant par l'abondance de ses chausse-trappes narratives toutes prêtes à désorganiser ce qui semblait, à première vue, s'ordonner. Il est reconnu que voir - et écouter - un film de cet exilé chilien, c'est prendre le risque de sombrer dans les dédales baroques d'une narration à la fois labyrinthique et torturée. Torturée, si l'on reconnaît à la torture des caractéristiques narratives telles que l'écartèlement des histoires et le tourment évocateur de leurs protagonistes perdus dans on ne sait laquelle d'entre elles. Aussi se dégage-t-il des fictions de ce cinéaste une étourdissante agitation. Il peut s'agir du trouble démesuré qui anime certains personnages en regard d'un manque ou d'une perte quelconque - perte du fils pour les deux mères dans Comédie de l'innocence, amnésie du professeur de littérature espagnole dans Mémoire des apparences, absence du tableau pour le collectionneur dans L'Hypothèse du tableau volé, fuite du temps pour Marcel dans Le Temps retrouvé - ou de la mouvance étrange de lieux indistincts en perpétuelle reconfiguration - l'appartement «mobile» qu'occupe Mateo au début de Trois Vies et une seule mort, la «chambre du monstre» dans Généalogies d'un crime, ou encore la maison que le matelot des Trois Couronnes du matelot affirme être celle de sa mère et à l'intérieur de laquelle on marche désormais pied par-dessus tête.

Voir le site internet de l'éditeur Presses universitaires de Vincennes

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