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« Louis de Funès de A à Z »

de Bertrand Dicale

Type
Dictionnaires
Sujet
ActeurLouis de Funès
Mots Clés
Louis de Funès
Année d'édition
2012
   > Voir l'édition plus récente (2020)
Editeur
Tana
Collection
(hors collection)
Langue
français
Taille d'un livre de poche 11x18cmTaille relative de ce livreTaille d'un grand livre (29x22cm)
Taille du livre
Format
Relié • 456 pages • 31,00 €
17 x 23 cm
ISBN
978-2-84567-785-2
Appréciation
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Description de l'ouvrage :
En janvier 1983, disparaît l'un des acteurs comiques les plus célèbres du cinéma français de la seconde moitié du XXe siècle et le champion incontesté du box-office français des années 60-70, attirant plus de cent cinquante millions de spectateurs dans les salles: Louis de Funès. Incroyablement populaire, il fait la pluie et le beau temps sur le cinéma français. Après presque vingt ans sur les planches et devant les caméras dans de nombreux seconds rôles, il impose son personnage de Français impulsif, râleur, au franc-parler parfois dévastateur, à la fin des années 1950. En 200 entrées, Bertrand Dicale, grand fan de l'acteur a choisi de vous le présenter sous un jour plus intime.vous y trouverez tous ses films, mais vous trouverez aussi des notices plus inédites comme grimaces, bouche, gifle, roses, parmi d'autres.

Biographie de l'auteur :
Comme tout le monde, j'aime Louis de Funès. Il a enchanté mon enfance, beaucoup de soirées entre potes quand j'étais étudiant et, aujourd'hui encore, je ris en revoyant ses films. Alors, un jour, je me suis demandé pourquoi nous tous, Français, aimons autant cet acteur, et de manière aussi fidèle. J'ai commencé à revoir les films, à fouiller les vieux journaux, à chercher des photos... Et j'ai eu envie de partager ce plaisir en racontant sa vie, sa carrière, ses films, sa gloire, sa légende. Bertrand Dicale

Extrait :
Avant-propos de Bertrand Dicale

Il est impossible de rencontrer, en France, quelqu'un qui n'ait pas vu La Grande Vadrouille, et qui même ne l'ait pas vue plusieurs fois. Quel que soit le milieu dans lequel on vit, il suffit de tirer démesurément sur un nez imaginaire pour que l'on dise : «Ah oui, Oscar !»
Louis de Funès est pour nous tous un personnage familier, celui du film du dimanche soir à la télévision, des éclats de rire partagés entre générations, des souvenirs d'enfance au cinéma ou devant des cassettes vidéo VHS... Ce n'est pas un hasard s'il reste un des plus sûrs atouts d'une bonne audience télévisée et qu'il ne se passe pas un été sans qu'une chaîne ne propose un cycle Gendarme de Saint-Tropez ou Fantômas, si la Poste lui a consacré un timbre, s'il ne quitte pas les tables des meilleures ventes de DVD dans les rayons spécialisés, s'il reste indispensable à la palette de tout bon imitateur qui monte sur scène... Le jeudi 27 janvier 1983, Louis de Funès a été emporté par une défaillance cardiaque et, depuis, il n'a pas quitté nos vies. Nous continuons d'habiter son pays, même si les gendarmes ont changé d'uniforme, même si un patron ne parlerait plus à un employé comme le fait Pivert dans Les Aventures de Rabbi Jacob ou Fourchaume dans Le Petit Baigneur, même si aujourd'hui Fantômas n'emploierait plus une DS volante pour échapper à la police...
Au temps où Louis de Funès tournait ses films, on payait en francs, on tournait un cadran pour téléphoner, le light n'existait pas et les garçons faisaient le service militaire. Mais rien n'a changé. Cruchot est toujours servile avec son supérieur et odieux avec ses subordonnés, et le YouKounKoun est toujours caché dans le volant de la Cadillac...
Ses films nous font toujours rire, quel que soient notre âge, notre éducation, notre classe sociale. Nous habitons toujours le pays de Louis de Funès, alors que nous oublions, chaque année un peu plus, Fernandel ou Darry Cowl, qui furent d'autres empereurs du rire en France.
Ce n'est pas tout à fait un mystère : il y a quelque chose d'éternel chez Louis de Funès, qui touche en nous les mêmes connexions que lorsque nous assistons à une pièce de Molière-ce n'est pas un hasard, alors, qu'il ait tourné la plus célèbre adaptation filmée de L'Avare. Louis de Funès échappe à l'histoire, il échappe à tout ce qui en nous vieillit et s'use, et meurt. Les poètes appellent cela la grâce. Nous, nous appelons cela plaisir. Un plaisir qui ne s'éteint jamais.

Voir le site internet de l'éditeur Tana

Edition plus récente

Louis de Funès de A à Z

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