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« L'insolente liberté des boutons d'or »

de Aline Issermann

Type
Ecrits de cinéastes
Sujet
RéalisateurAline Issermann
Mots Clés
Aline Issermann
Année d'édition
2023 (25 janvier 2023)
Editeur
Cent mille milliards
Collection
(hors collection)
Langue
français
Taille d'un livre de poche 11x18cmTaille relative de ce livreTaille d'un grand livre (29x22cm)
Taille du livre
Format
Broché • 432 pages • 23 €
15 x 23 cm
ISBN
979-10-97455-62-0
Appréciation
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Description de l'ouvrage :
Inspirée par ses souvenirs encore très vifs, Aline Issermann raconte, sans le moindre esprit de vengeance, son voyage au pays des gens qui grandissent, où les enfants et adolescents, innocents, jamais naïfs, doivent tout apprendre de la vie, de la mort, de la souffrance, des fortes émotions qu’ils éprouvent.

Biographie de l'auteur :
Aline Issermann a écrit et réalisé de nombreux films. Comptant parmi les premières femmes importantes du cinéma français, elle a consacré son œuvre à la défense et à la promotion du féminisme ou à la protection de l’enfance.
François Vila est attaché de presse cinéma et producteur de spectacles vivants.

Extrait :
"Les adultes nous en faisaient manger du cochon. Oui, dans le cochon tout est bon. Alors on nous mettait dans notre assiette du jarret ou des côtes ou la queue ou les oreilles ou les pieds ! Ca y allait ! Et en rillettes aussi. On nous étalait ça sur des tartines. Miam, miam. Schuiiihlt. Allez, engraissez petits enfants de barbares. Miam, miam ! Le cochon dessiné sur le pot de rillettes avait l'air content. Il souriait comme dans le dessin animé. Comme un enfant. Ca c'est pour nous apprendre à digérer la mort en douceur. On nous disait que c'était pas grave de manger les petits cochons car il parait que les animaux n'ont pas d'âme. On a le droit de manger des trucs qui n'ont pas d'âme. Nous, les enfants, on devait être juste dans la limite. Pour avoir une âme, il fallait sûrement être au moins plus grand qu'un chien. Pour les cochons, c'est sûr qu'ils n'étaient pas des élus de Dieu. Trop roses. Trop poilus. Trop gros. Trop myopes. Et surtout trop appétissants. Ils n'avaient qu'à pas ressembler à du jambon."

Voir le site internet de l'éditeur Cent mille milliards

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