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Figures du deuil et du photographique

Formes du film-essai chez Naomi Kawase, Alain Cavalier et David Perlov

de Isabelle Rèbre

Type
Essais
Sujet
Sociologie
Mots Clés
mort, Naomi Kawase, Alain Cavalier, David Perlov
Année d'édition
2025 (21 novembre 2025)
Editeur
La Lettre volée
Collection
Palimpsestes
Langue
français
Taille d'un livre de poche 11x18cmTaille relative de ce livreTaille d'un grand livre (29x22cm)
Taille du livre
Format
Broché • 272 pages • 24 €
12 x 18 cm
ISBN
978-2-87317-663-1
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Description de l'ouvrage :
Cet essai développe une réflexion autour du photographique dans son lien à la mémoire et au deuil, qu’il soit intime ou d’ordre historique. Il montre que la photographie est une figure de deuil, autrement dit, elle fait à la fois coupe et lien. À travers un corpus restreint de trois films-essais, cet ouvrage analyse des figures de deuil et des gestes filmiques singuliers. Dans La Danse des souvenirs (2002), Naomi Kawase est confrontée à une mort intime. L’imbrication de clichés photographiques dans le film produit une suspension qui provoque un renversement dans cette trajectoire dont l’issue semblait fatale. La cinéaste use de la photographie comme une figure de lien qui permet de relier les vivants et les morts. Dans Ce répondeur ne prend pas de messages (1978), Alain Cavalier, incarne un homme endeuillé. Le cinéaste reprend un grand nombre de clichés photographiques tirées de ses archives personnelles, parmi lesquelles des coupures de journaux représentant des cadavres de la guerre. Dans ce geste de reprise, la problématique prend une dimension historique. À l’instar de la photographie devenue ici figure de coupe, le film déploie un ensemble de figures où la rupture insiste, participant d’un jeu de deuil. Avec Le Journal (1973-1982) de David Perlov, qui est enserré entre deux guerres, le texte aborde la problématique dans sa dimension politique. Le cinéaste israélien, qui est aussi photographe, utilise différents formats de photographies. Par ces gestes de reprises et de répétitions, le photographique permet une transformation de la figure qui autorise la séparation avec un passé traumatique

À propos de l'auteur :
Isabelle Rèbre est cinéaste et écrivaine. Elle a notamment réalisé des portraits d’artistes qui interrogent l’acte de création. Elle accompagne des ateliers d’écriture (film/photographie) avec des publics amateurs ou professionnels. Depuis une dizaine d’années, attentive à une sorte d’animisme du cinéma, elle mène un travail autour de la mémoire et du deuil, dans lequel elle met au jour une puissance performative des images. Elle a publié à La Lettre volée La Dernière Photographie. Sarabande d’Ingmar Bergman en 2017

Voir le site internet de l'éditeur La Lettre volée

> Du même auteur :

La Dernière Photographie : Sarabande d'Ingmar Bergman

La Dernière Photographie (2017)

Sarabande d'Ingmar Bergman

de Isabelle Rèbre

Sujet : Un Film > Sarabande

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