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« Une française à Hollywood »

Mémoires

de Leslie Caron

Type
Autobiographies
Sujet
ActeurLeslie Caron
Mots Clés
Leslie Caron, autobiographie, actrice
Année d'édition
2011
Editeur
Baker Street
Collection
(hors collection)
Langue
français
Taille d'un livre de poche 11x18cmTaille relative de ce livreTaille d'un grand livre (29x22cm)
Taille du livre
Format
Broché • 441 pages • 22,30 €
14 x 22,5 cm
ISBN
978-2-917559-16-1
Appréciation
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Description de l'ouvrage :
Sur les plateaux de tournage avec Gene Kelly, Fred Astaire, Gary Grant, Orson Welles, Charles Aznavour, Rudolph Noureev, Jean Renoir, François Truffant, Louis Malle, Alain Delon... Quelle actrice française n'a pas rêvé de tourner à Hollywood ? Leslie Caron a non seulement été invitée, jeune ballerine, par le grand Gene Kelly à partir pour Hollywood jouer dans son film Un Américain à Paris, mais ce premier triomphe fut suivi d'autres succès si éclatants - les comédies musicales Papa longues jambes avec le légendaire Fred Astaire, ou Lili et Gigi qui ont fait connaître dans le monde entier -, qu'elle a fini par faire non pas un film mais presque toute une carrière aux États-Unis, au point que certains imaginent même qu'elle est américaine... Aujourd'hui, alors qu'on fête les 60 ans du film mythique de Gene Kelly, les mémoires de Leslie Caron paraissent en France. On y trouve, tracée d'une plume alerte et subtile, une magnifique galerie de portraits de ses proches et de ses collaborateurs, lesquels avaient pour noms Fred Astaire, Cary Grant, Judy Garland, René Clair, Jean Renoir - son ami et mentor -, Rudolph Noureev, René Clément, Charles Aznavour, Orson Welles, Alain Delon, Warren Beatty - avec qui elle a eu une liaison de plusieurs années - François Truffaut, Louis Malle et bien sûr Gene Kelly... Se dessine la passionnante carrière d'une actrice qui a connu de grandes joies comme des déceptions, mais qui a su relever tous les défis, mener sa vie avec courage et exigence, et qui continue de remporter des prix et d'éblouir le public. Couronnée d'un Emmy Award de la télévision américaine en 2007, elle a triomphé en 2010, aux côtés de Lambert Wilson et Greta Scacchi, dans la pièce musicale A Little Night Music de Stephen Sondheim, sur la scène du Théâtre du Châtelet à Paris. L'AUTEUR : Leslie Caron, née à Boulogne-Billancourt d'un père issu de la bourgeoisie aisée française et d'une mère américaine, fait des études de danse et appartient à la troupe de Roland Petit quand elle est remarquée à Paris dans un spectacle de ballet par Gene Kelly, qui la fait venir à Hollywood. Là, elle enchaîne les succès, devenant bientôt l'héroïne mondialement connue de nombreuses comédies musicales, avant d'aborder des rôles plus dramatiques, que ce soit dans quelques superproductions comme Paris brûle-t il de René Clément (1966) ou dans des films plus intimistes, comme L'Homme qui aimait les femmes de François Truffaut (1977). Leslie Caron vit à Paris, et partage son temps entre la France, l'Angleterre et les États-Unis où elle continue à mener de front une triple carrière au théâtre, au cinéma et à la télévision.

Biographie de l'auteur :
Leslie Caron, née à Boulogne-Billancourt d'un père issu de la bourgeoisie aisée française et d'une mère américaine, fait des études de danse et appartient à la troupe de Roland Petit quand elle est remarquée à Paris dans un spectacle de ballet par Gene Kelly, qui la fait venir à Hollywood. Là, elle enchaîne les succès, devenant bientôt l'héroïne mondialement connue de nombreuses comédies musicales, avant d'aborder des rôles plus dramatiques, que ce soit dans quelques superproductions comme Paris brûle-t-il de René Clément (1966) ou dans des films plus intimistes, comme L'Homme qui aimait les femmes de François Truffaut (1977). Leslie Caron vit à Paris, et partage son temps entre la France, l'Angleterre et les Etats-Unis où elle continue à mener de front une triple carrière au théâtre, au cinéma et à la télévision.

Extrait :
Enfance

Enfant, avant la seconde guerre mondiale, j'habitais, avec mon père, ma mère et mon frère Aimery, au dernier étage de l'hôtel particulier que mes grands-parents paternels avait fait construire à Neuilly, au bord de la Seine. C'était, et c'est encore, un immeuble dans le plus pur style art déco. Mes grands-parents étaient, me semblait-il, extrêmement riches, et désireux d'être toujours à la pointe du progrès. Peut-être était-ce ainsi que toute la bourgeoisie française vivait. Je ne saurais le dire.
Ma grand-mère descendait d'un ingénieur né en 1791 - Pierre Armand Désiré Savalle -, connu pour avoir inventé la colonne à distillation fractionnée qui porte son nom et sert depuis pour la production de toutes sortes de liquides dont l'alcool et le pétrole. Il avait, on peut l'imaginer, amassé une fortune considérable.
Mon arrière-grand-père, Ernest Adolphe Caron, s'était lancé dans la politique après une brillante carrière d'avocat à la cour d'appel, et il était devenu président du conseil municipal de Paris, c'est-à-dire pratiquement maire de la capitale, titre qui n'existait pas alors. Il avait accumulé d'autres postes prestigieux dont celui de président du conseil général du département de la Seine. La liste de ses décorations, françaises et étrangères, occuperait une page entière. De nombreux avantages étaient attachés à ses fonctions : des loges lui étaient réservées dans toutes les salles de théâtre de la ville et à l'Opéra ; il avait ses entrées dans les night-clubs et sur six champs de course. Il occupait naturellement une place importante dans la haute société parisienne : dans un film tourné en 1900, on le voit, personnage corpulent au visage orné d'une moustache à la Edouard VII, présenter la reine de beauté de l'année lors d'un grand bal donné à l'hôtel de ville. Des coupures de presse de l'époque montrent aussi son épouse escaladant le mont Blanc (l'une des premières femmes à tenter une telle ascension). Une malle ayant appartenu à cette arrière-grand-mère, trouvée pendant la seconde guerre mondiale, a révélé une douzaine de paires presque neuves de longs gants de soirée, blancs, crème ou d'un rose pâle, doux comme la peau d'un bébé, un trésor d'un luxe inutile durant ces années de vaches maigres. Ils ont été distribués à ses descendants. J'ai essayé de fabriquer des sandales avec les miens en clouant le délicat cuir sur une grossière forme de liège. Un désastre.
Mon grand-père, Marcel Caron, que nous appelions Papy, était lui aussi avocat et plaidait à la cour d'appel. Il siégeait au conseil d'administration d'un bon nombre de grandes sociétés parmi lesquelles la chaîne de magasins d'alimentation Félix Potin, la fabrique d'équipements électriques Mazda, l'entreprise de peinture Vernol qui avait été chargée, commande importante, de recouvrir de peinture grise la structure en ciment de la ligne Maginot, et, parmi des entreprises de luxe, la Grande Maison de Blanc, ainsi que la société de construction automobile Rosengart.
(...)

Voir le site internet de l'éditeur Baker Street

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