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Description de l'ouvrage :
Si le cinéma fantastique a réussi à se dégager du territoire de la série B, il doit un énorme coup de pouce à une petite maison de production britannique qui a su réveiller le genre moribond en s'exécutant avec peu de moyens, en s'attachant une équipe de techniciens fidèles et en misant sur un duo de comédiens qui est parvenu à rendre crédible les scénarios les plus improbables. Durant vingt ans, Peter Cushing et Christopher Lee ont régné sur le monde de la terreur, en donnant vie à des monstres de légende et en repoussant la logique pour la confronter aux peurs ancestrales. Servis par la couleur, des décors en carton-pâte et des ambiances musicales signées James Bernard, Don Banks ou Harry Robinson, Frankenstein, Dracula, la momie et le loup-garou ont fait frémir toute une génération de fans et ont frustré les gamins qui n'avaient pas accès aux salles interdites aux mineurs. De ses premières réalisations à son déclin, la Hammer a offert ses lettres de noblesse à une catégorie de film aujourd'hui encensés. Particulièrement esthétiques, réalisés sans concession par rapport aux modes et à l'éthique, ses produits cherchaient à jouer la carte de l'efficacité en rénovant les récits gothiques de la littérature anglophone et souhaitaient les rendre à la fois intemporels et modernes. Ils connaissent à nouveau un regain d'intérêt. Pour passer une agréable soirée entre copains, rien n'a d’égal que de secouer les bons vieux mythes et de s'en gaver jusqu'aux aurores. Auteur de plusieurs ouvrages sur le cinéma, et rédacteur pour magazines spécialisés (Cinéscope, Soundtrack, Les Fiches belges du Cinéma, Grand Angle magazine), Daniel Bastié découvre la Hammer par la TV en 1972 suite à la diffusion de « HORROR of Dracula ». Ce film d'une impeccable sécheresse le marque de manière indélébile. Cet ouvrage a pour unique vocation de faire aimer une production a priori décriée par une élite constituée d'experts et de lui rendre la place qu'elle mérite dans le cœur des gens.
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