MENU   

« Jimmy the Kid »

James Dean secret

de Jean-Noël Coghe

Type
Biographies
Sujet
ActeurJames Dean
Mots Clés
James Dean, acteur
Année d'édition
2007
   > Voir l'édition plus récente (2020)
Editeur
Hugo & Cie
Collection
Hugo doc
Langue
français
Taille d'un livre de poche 11x18cmTaille relative de ce livreTaille d'un grand livre (29x22cm)
Taille du livre
Format
Broché • 383 pages • 25,50 €
17,5 x 22 cm
ISBN
978-2-7556-0176-3
Appréciation
pas d'appréciation (0 vote)

Moyenne des votes : pas d'appréciation

0 vote 1 étoile = On peut s'en passer
0 vote 2 étoiles = Bon livre
0 vote 3 étoiles = Excellent livre
0 vote 4 étoiles = Unique / une référence

Votre vote : -

Signaler des informations incorrectes ou incomplètes

Description de l'ouvrage :
On a tous quelque chose de James Dean... Elvis Presley, Bob Dylan, Andy Warhol, Frank O'Hara, Martin Sheen, Johnny Depp et tous les autres, célèbres ou non. À l'aube du rock'n'roll, James Dean a marqué nos générations de son empreinte. L'adolescent torturé a magnifié à l'écran et dans sa vie toutes les angoisses, les espérances, les contestations et les rêves de la jeunesse, qui étaient aussi les siens. Élevé à la campagne dans les valeurs traditionnelles, il fait sa mue à New York, s'impose à Hollywood mais ne renie jamais ses origines. Il grogne, jure, exige, se montre exécrable envers ses amis, mais il aime et respecte les enfants, les animaux, et pleure en lisant Le Petit Prince de Saint Exupéry. Ce solitaire, complexe, introverti, exhibitionniste, charmeur, mais toujours authentique, a soif de découvertes et d'expériences qui confortent ses talents réels de comédien, de peintre, de sculpteur, de musicien, de photographe... Passionné de tauromachie, il lit Hemingway, découvre Jean Genêt. Éclectique, il écoute Bach et Schoenberg, Jimmie Rodgers et Billie Holiday, il aime Chaplin et apprécie Jacques Tati. Sportif accompli, pilote émérite, il paie de ses deniers l'objet de ses passions. De juin 1954 à septembre 1955, il tourne trois films, trois classiques : East ofEden avec Elia Kazan, Rebel Without a Cause avec Nicholas Ray, Giant avec George Stevens. Le 30 septembre 1955, il se tue au volant de sa Spyder. Et entre dans la légende. John Dos Pasos, Hemingway, Edgar Morin, Eisa Triolet, Antoine Blondin, Jean Cocteau entre autres saluent l'artiste. «Marlon Brando a changé la manière de jouer, mais James Dean a changé la façon de vivre» résume Martin Sheen.

Biographie de l'auteur :
Très jeune, Jean-Noël Coghe écrit ses premiers papiers pour Nord Éclair puis intègre l'équipe de Disco Revue. A 17 ans, il accompagne en tournée les Animais, Kinks, Small Faces, Moody Blues, Vince Taylor, Jimi Hendrix... et participe au lancement de Rock&Folk, Best, Extra, Pop Music. En 1975, de retour des Etats-Unis où il s'est rendu chez les proches de James Dean, il devient producteur à FR3 Lille, journaliste pour France Inter, RMC et RTL durant 17 ans. Il est l'auteur d'ouvrages sur Jimi Hendrix, Rory Gallagher, Bill Wyman et du Blues du reporter.

Extrait :
Los Angeles, septembre 55

L'homme traîne sur le trottoir, les mains engoncées dans les poches de son jean. En équilibre sur la bordure, il se balance d'un pied sur l'autre, passablement excité. Brusquement, prenant appui sur une jambe, il virevolte, fonce vers la vitrine, se colle à la glace. Il extirpe les mains de ses poches et, bras ballants, se fige. De l'autre côté de la devanture illuminée, l'engin rutile, le nargue... Poings fermés, mâchoires serrées, il l'observe, rejette la tête en arrière, recule, esquisse un pas de danse. Puis le manège recommence, le ballet se poursuit, la ronde reprend. La nuit tombe, les passants se font rares. Seules, quelques voitures sillonnent le quartier. Indifférentes. Un véhicule de police surgit. L'officier, en patrouille non loin de là, a intercepté l'appel du central : «Un type signalé du côté de Compétitions Motors... Compton Avenue...» Aux abords de la concession Porsche, son collègue a repéré l'individu, jeans, T-shirt, blouson et bottes texanes. Les deux flics descendent promptement de la voiture. La main sur le coït, prêts à toute éventualité, ils s'approchent du jeune homme qui les regarde, narquois. Il ébauche un sourire. Désarmant, carnassier. «Que faites-vous là ? demande l'officier sans agressivité. - Je viens acheter cette voiture ! lâche le type en pointant du doigt le bolide métallisé. - Mais ce n'est pas l'heure ! réplique le flic, interloqué. Le garage est fermé, il faut revenir demain...» Le type acquiesce, hausse les épaules, fait la moue, marmonne de façon incompréhensible : «Ouais, ouais, sûr...» Il s'éloigne, le dos rond. Nonchalamment, il allume une cigarette.


Nice, septembre 55

Les carrosseries brillent de mille éclats. Berlines, coupés, cabriolets, bolides. Voitures de rêve, clinquantes. Portières ouvertes, capotes baissées, elles s'exposent dans une galerie luxueuse de la rue de Rivoli, aux abords de la Promenade des Anglais et du Negresco. À neuf ans. je lorgne, indifférent, ces engins, je leur préfère la magie du Rialto. le Qinérama voisin doté d'un écran circulaire, révolutionnaire. Un des premiers du genre, je me précipite dans le hall pour contempler les images de films qui me sont encore inaccessibles, je m'y attarde pendant mes balades solitaires, quand je fais les commissions Au Bon Lait, une petite épicerie proche de la rue de Buffa où réside ma tante. Ça fleure bon les épices, les herbes de Provence, l'huile d'olive, l'anchois et les pâtes fraîches. Sur une table de ferme, la grosse dame en tablier blanc étale ses plaques de raviolis frais dont elle vante les mérites d'une voix chantante à l'accent qui surprend le gamin du Nord que je suis.

Villa Capri, L A.

Ces senteurs méditerranéennes lui sont devenues familières. Comme ces invectives vives et colorées qu'échangent en italien Patsy le patron et les serveurs. Ce soir-là, comme toujours, la Villa Capri fait le plein. Artistes confirmés, vedettes cotées, starlettes en mal de publicité, curieux avides d'émotion. Jimmy les côtoie : quelques pitreries avec Sammy Davis Jr - complicité assurée -, admiration et respect pour Humphrey Bogart. De jeunes actrices qu'il invite à dîner mais qu'il abandonne de longs moments pour aller rejoindre des copains à une autre table et discuter bagnoles !
Il vient là presque chaque soir. C'est son refuge, son foyer. Comme à New York, quelques années plus tôt, au Jerry's Bar, où il apprenait méthodiquement à enrouler les pâtes qu'il dévore désormais comme un véritable Napolitain ! À l'époque, selon Lewis le serveur, Jimmy ne mangeait pas tous les jours à sa faim. Régulièrement, Jerry lui offrait l'assiette de pâtes. Il arrivait revêtu d'un long manteau noir qu'il portait sur ses jeans. Parfois, il débarquait avec ses bongos sur le dos. Lorsqu'il en jouait, il fallait lui demander d'arrêter ! Trop de bruit. Des clients se plaignaient. Alors il râlait, grognait, jurait... s'en allait et chevauchait sa moto, pleins gaz, vers Times Square. «Qui est ce type ? demandait-on. - Un jeune acteur... Oh, il est étrange, mais un jour il sera célèbre, vous verrez...» Et les gens de se gausser. Quand il quitta New York pour Hollywood, Jerry et Lewis organisèrent une réception pour son départ.

Voir le site internet de l'éditeur Hugo & Cie

Edition plus récente

James Dean:Jimmy the Kid

James Dean (2020)

Jimmy the Kid

de Jean-Noël Coghe

Editeur : Presses du Midi

Sujet : Acteur > James Dean

> Sur un thème proche :

Nota : Un livre sur fond légèrement grisé est un livre qui n'est plus actuellement édité ou qui peut être difficile à trouver en librairie. Le prix mentionné est celui de l'ouvrage à sa sortie, le prix sur le marché de l'occasion peut être très différent.
Un livre sur fond de couleur beige est un livre édité dans une autre langue que le français.

22486 livres recensés   •   (c)2014-2024  Livres-Cinema.info   •