MENU   

« Esthétique de la maladresse au cinéma »

de Sarah Leperchey

Type
Essais
Sujet
Théorie
Mots Clés
humour, esthétique, personnages, sociologie
Année d'édition
2011
Editeur
L'Harmattan
Collection
Champs visuels
Langue
français
Taille d'un livre de poche 11x18cmTaille relative de ce livreTaille d'un grand livre (29x22cm)
Taille du livre
Format
Broché • 279 pages • 25,00 €
13,5 x 21 cm
ISBN
978-2-296-54172-6
Appréciation
pas d'appréciation (0 vote)

Moyenne des votes : pas d'appréciation

0 vote 1 étoile = On peut s'en passer
0 vote 2 étoiles = Bon livre
0 vote 3 étoiles = Excellent livre
0 vote 4 étoiles = Unique / une référence

Votre vote : -

Signaler des informations incorrectes ou incomplètes

Description de l'ouvrage :
La maladresse n'est pas envisagée ici comme un défaut. En parcourant l'histoire du cinéma (de Man Ray à Jonas Mekas, de Renoir à Pialat), on découvre qu'il existe une maladresse délibérée, relevant d'un programme artistique, d'une visée esthétique. On sait que, dans le burlesque, la maladresse a un pouvoir libérateur : Buster Keaton, Charlot et Monsieur Hulot sont des saboteurs qui mettent à nu l'absurdité de notre quotidien. Certains réalisateurs ont exploité le potentiel subversif de la maladresse pour mettre en crise les conventions du " bien-filmer " traditionnel. Dans les films de Jacques Rozier, la gaucherie (féconde) des personnages constitue une sorte de manifeste en faveur de l'" amateurisme " de la mise en scène. Comme chez Jean Rouch, Jean-Luc Godard ou Gilles Groulx, il s'agit de rejeter le savoir-faire attaché au réalisme classique pour instaurer un rapport plus authentique à la réalité. Le cinéma contemporain est tributaire de cet héritage ; la maladresse y est largement utilisée dans le but de " faire vrai ". Une recherche plus approfondie montre que la maladresse recouvre encore d'autres enjeux : elle permet d'interroger les présupposés du médium cinématographique et, in fine, de désigner les limites de l'image, de montrer que quelque chose échappe - qu'il y a du non-visible, de l'insaisissable, de l'imprésentable.

Biographie de l'auteur :
Sarah Leperchey est docteur en arts et sciences de l'art. Elle enseigne en BTS audiovisuel, à l'université Paris 1-Panthéon-Sorbonne et à l'université Paris Ouest-Nanterre-La Défense. Elle a publié en 2000 un ouvrage intitulé Alain Resnais, une lecture topologique (L'Harmattan, coll " L'art en bref ").

Voir le site internet de l'éditeur L'Harmattan

> Du même auteur :

> Sur un thème proche :

Le partage de l'intime : Histoire, esthétique, politique : cinéma

Le partage de l'intime (2018)

Histoire, esthétique, politique : cinéma

Collectif dir. Frédérique Berthet et Marion Froger

Sujet : Théorie

Le peuple est là:+ dossier Serge Bozon

Le peuple est là (2010)

+ dossier Serge Bozon

Collectif dir. Catherine Ermakoff

Sujet : Sociologie

La fiction éclatée, tome 2: Petits et grands écrans français et francophones: De l'esthétique à l'économie

La fiction éclatée, tome 2 (2007)

Petits et grands écrans français et francophones: De l'esthétique à l'économie

Collectif dir. Jean-Pierre Bertin-Maghit et Geneviève Sellier

Sujet : Sociologie

L'infilmable

L'infilmable (1988)

Collectif dir. Jacques Gerstenkorn

Sujet : Sociologie

De la nécessité du film: Notes sur les exclus de l’histoire du cinéma

De la nécessité du film (2021)

Notes sur les exclus de l’histoire du cinéma

de Edouard Arnoldy

Sujet : Sociologie

Nota : Un livre sur fond légèrement grisé est un livre qui n'est plus actuellement édité ou qui peut être difficile à trouver en librairie. Le prix mentionné est celui de l'ouvrage à sa sortie, le prix sur le marché de l'occasion peut être très différent.

21873 livres recensés   •   (c)2014-2024  Livres-Cinema.info   •