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« Un si beau monstre »

de François Forestier

Type
Biographies
Sujet
ActeurMarlon Brando
Mots Clés
Marlon Brando
Année d'édition
2012
Editeur
Albin Michel
Collection
Essais doc.
Langue
français
Taille d'un livre de poche 11x18cmTaille relative de ce livreTaille d'un grand livre (29x22cm)
Taille du livre
Format
Broché • 283 pages • 19,50 €
14,5 x 22,5 cm
Egalement disponible en format eBook.
ISBN
978-2-226-24027-9
Appréciation
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Description de l'ouvrage :
Brando, " le plus grand acteur du monde ", un monstre absolu. De ses débuts à New York dans Un Tramway nommé Désir à sa dernière apparition dans The Score, un destin hors du commun. Comment un homme d'une beauté inimaginable, d'une séduction extraordinaire, au talent hors pair a-t-il pu devenir ce fantôme obèse qui s'est enlisé dans le malheur ? Qui n'a pas cessé de déprécier son métier. Qui ne savait même pas combien il avait d'enfants. Qui a assisté, impuissant, au crime de son fils, au suicide de sa fille. ? Comme don Juan, il a eu toutes les femmes, célèbres (Ava Gardner, Shelley Winters, Ursula Andress, Marilyn Monroe, Pier Angeli, Vivien Leigh, Rita Moreno) ou pas (serveuses, vendeuses, passantes) Il a été désiré par des hommes, connus (Tennessee Williams, Jean Cocteau, Laurence Olivier) ou non (journalistes, motards, acteurs). Il a eu trois épouses et un ami. Les épouses sont passées, l'ami est resté jusqu'au bout : Christian Marquand, le comédien du film Et Dieu créa la femme, seul point d'ancrage de la vie de Brando. Mais il a tout gâché pour s'enfoncer dans la nuit : enchainant les navets, noyé dans la graisse et l'abjection. Ce récit noir, très documenté, est celui d'une déchéance : King Brando, souverain des ténèbres.

Revue de Presse :
[Marlon Brando] inspire à François Forestier une bio truculente, féroce et gargantuesque. --Marie France Dans un style formidable, fluide et percutant, François Forestier, journaliste à qui l'on doit déjà les bios de Marilyn et de JFK, retrace le destin de cet homme affolant [...]. --Elle

Extrait :
Introduction

J'aime les détestables.
En mars 1985, j'étais égaré au Canada, quelque part du côté de Toronto. Je cherchais une petite maison en bois, où, m'avait-on dit, l'acteur Peter Coyote tournait. Je désirais le rencontrer : ce fils d'un éleveur de bétail qui faisait franchir le Rio Grande à des boeufs charolais maquillés m'intéressait. Comment était-il devenu acteur ? Il faisait froid, une brume grasse engluait des sapins, des sapins et des sapins. Soudain, un barbu m'accosta : «Cherchez quelque chose ? - Oui. Peter Coyote. - C'est moi.» Il était grimé en forestier.
Il avait un livre à la main. «Vous lisez quoi ? lui demandai-je. - Une biographie de Brando.»
Nous avons marché vers la cabane, où des techniciens démontaient la caméra, la journée finie. On entendait un grondement sourd, c'était une autoroute invisible. Puis : «J'aimerais comprendre comment un génie pareil a pu se transformer en zeppelin, dit-il. C'est comme s'il voulait se suicider. Devenir détestable.»
Peter Coyote, dans les sixties, avait fait partie des Diggers, une troupe de théâtre qui prônait la liberté - et la gratuité - totale. Free théâtre, free cinéma, free love, free jazz, free tout. Pour lui, Brando était le dieu des rebelles, le King du Free.
La carrière de Brando, on la connaissait. Le visage, le corps de Brando, on les connaissait aussi. Cette beauté, ce magnétisme, cette extraordinaire présence... «Le plus grand acteur du monde», certes. Mais quand, et pourquoi, avait-il abdiqué ?
Puis, un jour, il est venu. De passage à Paris, Marlon Brando est passé à L'Express pour voir son vieil ami, Philippe Grumbach, alors directeur de la publication. Et Brando était là, devant moi. Charmant, alourdi, désinvolte. Il avait ce sourire désarmant, cette vibration magique.
Et, aussi, quelque chose de dangereux, comme un parfum noir qui émanait de lui. Détestable ? Non. Au contraire, séduisant, attirant. Il avait la beauté du diable.
Derrière la beauté, le diable.
Je ne raconte pas ici la vie de Brando.
Je raconte la fabrication d'un monstre.

Voir le site internet de l'éditeur Albin Michel

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