Dire et vouloir dire
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Description de l'ouvrage :
" Dire et vouloir dire " est le premier livre publié par Stanley Cavell, et peut-être le plus important. On y trouve tous les thèmes de sa philosophie : un nouvel usage des actes de langage d'Austin, la ligne directrice de sa lecture radicale de Wittgenstein, l'émergence de la tragédie shakespearienne comme grand texte sceptique. Mais l'intérêt du livre est aussi dans la voix qu'il fait entendre : celle du langage ordinaire, de la valeur et de la validité de ce que " nous " disons, d'un sens moral et esthétique fondé sur l'expressivité d'un " vouloir dire ". Cette approche, que l'on retrouve dans chacun des essais qui composent ce volume, définit le champ de ses objets, ceux d'une esthétique de l'ordinaire : de Shakespeare à Freud et Beckett en passant par le romantisme américain, le cinéma de Hollywood, la critique d'art contemporaine. " Dire et vouloir dire " est en effet un livre sur le " moderne " et sur la possibilité et la définition de la critique, assise sur notre capacité à revendiquer l'universel dans notre expérience ordinaire. Partant d'Austin et de Wittgenstein, de la parole ordinaire, Stanley Cavell expose la pertinence que nous avons à nous-mêmes et définit en précurseur un enjeu crucial de la philosophie contemporaine.
Voir le site internet de l'éditeur Cerf
> Du même auteur :
La protestation des larmes (2012)
Le mélodrame de la femme inconnue
> Sur un thème proche :
Cinéma du corps, Cinéma du cerveau (2024)
Deleuze aux frontières de la spectatorialité
Dir. Jacopo Bodini, Stanislas de Courville et Marie Rebecchi
Sujet : Théorie
Nota : Un livre sur fond légèrement grisé est un livre qui n'est plus actuellement édité ou qui peut être difficile à trouver en librairie. Le prix mentionné est celui de l'ouvrage à sa sortie, le prix sur le marché de l'occasion peut être très différent.