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« Shohei Imamura »

de Hubert Niogret

Type
Biographies
Sujet
RéalisateurShôhei Imamura
Mots Clés
Shôhei Imamura, réalisateur, Japon
Année d'édition
2002 (épuisé ou diffusion restreinte)
Editeur
Dreamland
Collection
Ciné Films
Langue
français
Taille d'un livre de poche 11x18cmTaille relative de ce livreTaille d'un grand livre (29x22cm)
Taille du livre
Format
Broché • 240 pages • 19,00 €
16 x 21 cm
ISBN-10
ISBN-13
2-910027-95-3
978-2-910027-95-7
Appréciation
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Description de l'ouvrage :
Première monographie en dehors du Japon consacrée à Shohei Imamura, célébré en Europe par deux palmes d'or du Festival International du Film de Cannes, pour La Ballade de Narayama (Narayama bushi-ko) et L'Anguille (Inagi), ce livre d'entretiens avec le cinéaste et de témoignages de ses comédiens et collaborateurs, entend mettre en lumière un des grands cinéastes japonais contemporains. De sa formation dans les " Majors " japonaises où il est assistant réalisateur, jusqu'à ses derniers films comme réalisateur, ce livre entend refléter son parcours, ses lignes thématiques, ses préoccupations, ses méthodes de travail, qui font de lui un cinéaste original, libre, dont toute la démarche est une recherche passionnée de l'être humain, dans l'Histoire et la contre-Histoire du Japon.

Quatrième de couverture :
Ce livre a pour but de faire mieux connaître l'oeuvre de Shohei Imamura, un des cinéastes japonais contemporains parmi les plus importants, sur qui il n'existe aucune monographie en dehors du Japon à l'exception de catalogues de Festivals qui lui ont rendu hommage. Consacré en Europe par deux palmes d'or du Festival de Cannes, pour La Ballade de Narayama et L'Anguille, Shohei Imamura est un des grands cinéastes japonais dont l'oeuvre a commencé à se développer à la fin des années cinquante, dans le contexte de la contestation de la société au pouvoir, d'un anti-américanisme déclaré, d'une autonomie progressive de la production par rapport à des sociétés "majors" jusqu'alors dominantes où il a passé ses années de formation, sociétés construites à l'image des grands studios hollywoodiens. Remarqué en France au début des années 60 pour Cochons et cuirassés et La Femme-insecte, Shohei Imamura, victime des caprices de la distribution n'avait plus guère attiré l'attention, même si sporadiquement les festivals internationaux présentaient parfois ses films. La Vengeance est à moi, puis grâce à une modeste sortie parisienne, est venu relancer l'attention sur le cinéaste qui revenait en force dans la fiction après un passage obligé et brillant dans le documentaire. Quelques rétrospectives, puis les palmes cannoises
sont venus le remettre au premier plan de la scène internationale et japonaise - où il a parfois eu du mal à faire financer ses films où aujourd'hui malgré son âge avancé il apparaît par son humour, sa légèreté de style, la tension qu'il sait inculquer à ses personnages, l'énergie qui structure ses films entiers, comme plus jeune que bien d'autres cinéastes japonais nés après lui.
Mélangeant le drame et l'humour jusqu'au grotesque, avec un ton aigre-doux, décloisonnant les genres, irrespectueux des codes avec une démesure parfois hystérique, il emploie toutes ses armes narratives et expressives pour regarder la société japonaise avec une acuité d'entomologiste, chercher à connaître l'homme dans ce qu'il a de plus instinctif, de plus primitif, ses racines, ses ténèbres et ses lumières, d'où une référence constante à la sexualité et aux mythologies. Loin de la société établie, et dans les replis de la contre-Histoire du Japon, il regarde le peuple en ce qu'il constitue la matière profonde du Japon dans toute sa complexité, sa profondeur, son ambiguïté, son mystère. Shohei Imamura embrasse la totalité des comportements humains, ne négligeant aucun aspect, faisant tomber les barrières entre la fiction et la nature humaine, entre l'illusion et la réalité.
Réputé pour son obstination et son exigence dans le travail, le peu de directives exprimées données à ses comédiens et collaborateurs, son oeuvre se signale par une grande cohérence thématique et expressive. Bien qu'il n'ait jamais été le défenseur d'un cinéma explicatif, nous avons choisi de lui donner la parole - une parole parfois brève, parfois prolixe, ironique ou pince sans rire à l'occasion, mais toujours pénétrante - ainsi qu'à quatorze de ses collaborateurs et comédiens de longue date ou de passage.
Cet ouvrage est le premier sur le cinéaste à être publié en dehors du Japon.
Les lecteurs de cet ouvrage pourront parcourir ces miroirs du Japon que sont les films de Shohei Imamura et découvrir les éléments fondamentaux d'un cinéaste, d'une génération, d'un pays, cachés au plus profond de l'Histoire et de la Civilisation.

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