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« Arrietty - Le petit monde des Chapardeurs »

Collectif sous la direction de Yoshio Yonebayashi, Mary Norton et Hayao Miyazaki

Type
Roman
Sujet
Un FilmArrietty
Mots Clés
Hayao Miyazaki, dessin animé, animation, Studio Ghibli, Japon, livres pour enfants
Année d'édition
2011
Editeur
Glénat
Collection
P'tit Glénat
Langue
français
Taille d'un livre de poche 11x18cmTaille relative de ce livreTaille d'un grand livre (29x22cm)
Taille du livre
Format
Relié • 152 pages • 17,90 €
21,5 x 26 cm
ISBN
978-2-7234-8245-5
Appréciation
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Description de l'ouvrage :
Karigurashi no Arrietty, qui sort au Japon durant l'été 2010, est le 17e film du studio Ghibli.L'histoire est celle de Shô, un jeune garçon âgé de 12 ans, convalescent, qui vient s'installer chez sa grand-mère et sa domestique. Les deux vieilles dames vivent dans une ancienne demeure, au jardin un peu à l'abandon, à l'ouest de Tokyo. C'est aussi là, sous le plancher, que résident les membres d'une famille pas plus haute que quelques centimètres, composée de Pod, le père, Homily, la mère, et de leur fille de 14 ans, Arrietty. Ils ont pour règle de ne jamais être vus par les êtres humains de taille normale. Cependant, le jeune garçon ne tarde pas à rencontrer Arrietty. À partir de là, commence entre eux une romance juvénile et il faudra bien du courage à la jeune fille pour parvenir à conserver son amitié avec le garçon appartenant au royaume des hommes, chose strictement interdite par les siens, sous peine de voir leur discrète survie compromise.Ce nouveau film est l'adaptation du roman The Borrowers (connu sous le nom Les Chapardeurs en France) de Mary Norton. Il est réalisé par l'animateur Hiromasa Yonebayashi, pour qui c'est ici la première expérience au poste de réalisateur.Fidèle à l'esprit de l'édition japonaise d'origine, cet anime picture book permettra aux plus jeunes de découvrir ou redécouvrir, en lecture seule ou accompagnée, l'histoire de ce superbe film vibrant de tendresse et réconfortant.

Biographie de l'auteur :
Auteur réalisateur japonais. Depuis plus de 20 ans Hayao Miyazaki est considéré comme le plus grand cinéaste d'animation japonais. Le public occidental a découvert son œuvre avec Poco Rosso en 1992. Depuis, chacun de ses films connaît un succès retentissant. Hayao Miyazaki est né à Tokyo en 1941. Sa jeunesse est marquée par la guerre et par l'image d'une mère atteinte de tuberculose, qui restera alitée pendant neuf ans. Son père et son oncle dirigent une société qui fabrique des gouvernails d'avions de chasse, d'où il tire très vite une vraie passion pour l'aviation, puis pour le dessin. En 1963, muni d'un diplôme d'économiste, il entre à Toei Animation, le plus grand studio du pays. Il y passe vingt années, durant lesquelles il apprend tous les métiers de la profession (animateur, scénariste, réalisateur, producteur). En 1971, il quitte la Toei et multiplie les emplois dans différentes maisons de production, avec toujours le même désir : réaliser un long-métrage. Il y arrive au bout de huit ans, avec Le Château de Cagliostro (1979). Il signe par la suite une série BD de sept épisodes, Nausicaä de la Vallée du Vent. C'est sa première création originale dans laquelle on trouve deux éléments qui reviendront dans tous ses films : le pacifisme et l'obsession écologiste. La parution, irrégulière, s'étale de 1982 à 1994. A la demande de son éditeur Tokuma Yasuyoshi, Miyazaki adapte cette BD en dessin animé en 1984. C'est le grand tournant de sa carrière. On lui propose de diriger un studio indépendant. Ainsi naît le Studio Ghibli. Miyazaki signe six longs métrages, dont quatre font exploser le box-office : Mon Voisin Totoro (1988); Porco Rosso(1992) ; Princesse Mononoke (1997); et Le Voyage de Chihiro (2001). Miyazaki enchaîne avec deux courts métrages destinés au Musée Ghibli. Puis avec Le Château Ambulant, il adapte un classique anglais de la littérature enfantine (Le Château de Hurle, de Diana Wynnes Jones). En France, tout a réellement commencé en 2000 avec la sortie, trois ans après le Japon, du film Princesse Mononoke. Loué par la critique ce chef d'œuvre de l'animation trouve immédiatement son public. La reconnaissance de Miyazaki devient totale lors de la sortie du Voyage de Chihiro le 10 avril 2002. En 2003, Le Château dans le ciel rencontre un grand succès, suivi de Kiki la petite sorcière en 2004 puis du Château Ambulant.

Revue de Presse :
Voilà l'adaptation par Glénat du film Arrietty qui a fait son petit effet à la sortie, dernière production du studio Ghibli. L'histoire, très simplement, pour ceux qui ne la connaissent pas encore : Dans une campagne japonaise, un jeune garçon dénommé Sho débarque chez sa tante afin de se reposer avant une intervention importante de son cœur. Ce qu'il ne sait pas encore, mais apprendra bien vite à découvrir par le plus grand des hasards, c'est que sous ses pieds, dans les fondations de la vieille bâtisse, vivent les chapardeurs. Ces petits êtres de quelques centimètres de haut à peine vivent et subsistent grâce à leur agilité lors de raids destinés à chaparder les objets de vie courante indispensable aux humains. Les règles sont simples : ne prendre que ce dont on a besoin, en petites quantités afin de ne pas être remarquable par les humains, en se méfiant du chat, des rats et manifestement, des corbeaux aussi. Tout cela sans se faire repérer, sans quoi c'est le déménagement obligatoire. Un chapardeur ne doit pas être découvert ! Et justement, dans la famille d'Arrietty qui vit seule aux alentours avec ses deux parents, c'est un problème qui arrive bien plus tôt que prévu. La jeune fille, lors de sa première exploration, accompagnée de son père, se laisse voir par Sho. Malgré la menace que cela représente, la petite famille décide de rester avec interdiction formelle pour Arrietty d'entrer en contact avec cet humain ! Mais la curiosité et l'envie sont les plus fortes pour la jeune chapardeuse. L'ode à la Nature est ici évidente, avec ces petits êtres qui vivent grâce à une feuille de laurier, de la farine de biscuit, composent avec les aléas de la météo, se retrouvent dans un monde haut en couleur -et en taille- ou la simple verdure d'un brin d'herbe peut atteindre des sommets ! L'écologie y est intimement liée, notamment lors d'une scène où Arrietty et Sho discutent dans le jardin, lorsque celle-ci lui explique à quel tragique destin sont liées leurs existences de chapardeurs et à quelles contraintes leurs vies sont étroitement attachées. On retrouvera avec plaisir l'espiègle héroïne féminine, alors que celui qui lui donne de la valeur et du relief est un garçon de son âge, quelques soient leurs tailles respectives, offrant une amitié construite avec affection et douceur. De plus, le quotidien qu'on pourrait croire anodin d'Arrietty est une véritable aventure, chaque détail représente un obstacle qu'elle franchit avec courage et optimisme, qualités qu'il qualifie de propres à l'enfance, car d'avantage exprimée lorsque l'on peut encore se permettre de tout essayer. Ajoutons à cela une dose de poésie, de tolérance envers l'autre, le rapport au différent, le respect et le dépassement de soi et on obtient la liste quasi-complète des concepts de la « patte Ghibli ». Enfin, une de ses grandes morales ressort avec une grande clarté dans cette réalisation : la nature prédatrice de l'homme et son danger, non seulement pour la Nature ou les traditions mais également pour ce qui se rapproche le plus de lui-même, à savoir ici les chapardeurs. Haru tient d'ailleurs ce rôle à merveille. Un peu trop, sans doute, et elle parait presque exceptionnellement mauvaise ... En somme, l'histoire n'est plus à remettre en question, elle est aussi bonne que dans le film et aucun passage important n'a été supprimé, ce qui permet d'apprécier la lecture ... la merveilleuse musique de Cécile Corbel en moins, et c'est le seul point négatif. Enfin, il faudra s'attaquer à un avis dithyrambique sur l'édition. En effet, Glénat fourni ici un travail absolument réussi, justifiant largement le prix de l'œuvre. Sous la sur-couverture glacée, on découvre la même image mais en cartonnée lisse, agréable au toucher et à la préhension, plus simple pour faire la lecture à un proche ou bien s'en délecter soi-même. De plus, le format est large et agréable, permettant de bien étaler le texte sans charger les pages mais, surtout, en truffant le livre d'images splendides et évocatrices des scènes du film dans un dynamisme réfléchi. Les titres permettent de mieux s'y retrouver, et les bulles de paroles accordées aux personnages à certains instants rendent la lecture dynamique, font participer les images à l'histoire, et allègent le contenu écrit du scénario. De même, le langage employé en plus des onomatopées ou bruits évocateurs est adapté à un public jeune comme à des plus âgés qui retombent en enfance. Notons enfin la présentation des personnages au début, sympathique, et les superbes vues de première et dernière page du récit. Non vraiment, Glénat a mis ce qu'il fallait pour rendre ce livre d'une qualité extrême, et en faire une très bonne idée de cadeau pour qui saura apprécier l'univers magique créé par le studio Ghibli. Merci Glénat !

NiDNiM (Critique de www.manga-news.com)

Voir le site internet de l'éditeur Glénat

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